Montaigne et ses idées dans "Les Cannibales"
Montaigne critique beaucoup les européens dans ce passage du texte : il parle au début d’un monde qui semble être un enfant : on peut relever le champ lexical de la famille : « Frères » (l.2) « enfant » (l.4), « mère nourricière » (l.7), montrant que le « Nouveau monde » est encore « normal » avant l’arrivée des européens, dont il montre les effets dans le deuxième et le dernier paragraphe : dans le deuxième paragraphe, il utilise le champ lexical de la destruction pour montrer les méfaits de la colonisation de ce nouveau monde : « Son déclin et sa ruine » (l.13). Dans le dernier paragraphe, il critique les européens en commençant par une accumulation de noms au sens péjoratif : « A les plier plus facilement vers la trahison, luxure et cupidité », qu’il continue avec « toute sorte d’inhumanité et de cruauté », adjectifs en quelque sorte apportés par les européens : « Sur le modèle de nos mœurs ». Il montre de nouveau les ravages de la colonisation, avec une nouvelle accumulation et des hyperboles : « Tant de villes rasées, tant de nations exterminées, tant de millions de peuples passés au fil de l’épée » et finit avec une nouvelle hyperbole : « La plus riche et la plus belle partie du monde ». Il finit le dernier paragraphe en critiquant de nouveaux les européens en utilisant de nouveau une hyperbole : « Jamais les inimitiés politiques ne poussèrent les hommes les uns contre les autres à des hostilités aussi horribles, et à d’aussi misérables calamités »
2ème idée : Un monde, glorifié et dont Montaigne fait l’éloge
Montaigne le décrit en premier lieu comme un « enfant », qui a encore besoin d’apprendre : « Si nouveau et si enfant qu’on lui apprend encore son a, b, c ». Il en fait principalement l’éloge dans le paragraphe 3 : avec en premier lieu, l’hyperbole « La merveilleuse magnificence des villes », et fait l’éloge des jardins du roi : « Le jardin de ce roi, où