Montaigne les cannibales la guerre chez les brésiliens
Le passage que nous allons étudier est extrait du livre I chapitre 31 intitulé « Les Cannibales » dans lequel Montaigne dénonce ma barbarie et tient à démontrer que les hommes les plus barbares ne sont pas ceux que l’on croit.
I. Anthropophagie chez les brésiliens
a. Une démarche d’ethnologue * L1 « ils ont leurs guerres » Montaigne parle de la guerre des brésiliens car il est impossible de comprendre l’anthropophagie sans le contexte. * L4 « c’est une chose étonnante » vocabulaire mélioratif pour parler des brésiliens, ce qui enlève leur infériorité par rapport aux occidentaux, ce qui va contre l’opinion commune. De plus, Montaigne émet une description objective, sans marque de jugement afin d’étudier les mœurs des brésiliens, ce qui donne un côté positif pour eux. * L 2/3 « n’ayant d’autres armes que » négation restrictive. Ils combattent presque sans armes mais avec leur force et leur courage. Appuyé par un champ lexical de l’élément naturel « tout nus » l2, « de bois » l3.
b. Rapprochement du thème de la religion/d’une société guerrière * L9 « celui qui en est le maître fait une grande assemblée » métaphore d’une messe. Peut-être que leur religion a instauré des règles comme ça. * L8 à l13 « Après avoir, pendant une longue période, bien traité les prisonniers, et leur avoir offert toutes les commodités qu’ils peuvent imaginer, celui qui en est le maître fait une grande assemblée des gens qu’il connaît ; il attache une corde à l’un des bras du prisonnier par le bout de laquelle il la tient éloigner de quelques pas, de peur d’être attaqué par lui, et il donne aux plus chers de ses amis, l’autre bras à tenir de même et tous deux, en présence de toute l’assemblée, l’assomme à coup d’épées. » Le rituel du prisonnier est présenté comme les caractères sacrés d’une cérémonie religieuse. Le prisonnier n’est pas maltraité et ils lui laissent le choix de mort. * « c’est pour signifier