Montrer que voltaire, dans l’extrait du chapitre trois de candide, dénonce l’absurdité de la guerre par la manifestation des horreurs de la guerre et par la description ironique de la guerre.
En premier lieu, la dénonciation de la guerre dans cet extrait se fait par la présentation de l’atrocité de la guerre et ses horreurs. En effet, le champ lexical de la violence extrême pour décrire la barbarie est très étendu et très diversifié. : «morts», «mourants», «brûlé», «criblés», «égorgés», «éventrées», «à demi brûlées» «mamelles sanglantes», «cervelles», «bras et jambes coupés» ; «membres palpitants» Il englobe les actions meurtrières horribles et leur résultat, sous une forme répétitive et réaliste. En suite Voltaire déploie la diversité des victimes : «Ici, des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées», nul n'est épargné. Il dénonce le véritable acharnement de part et d’autre. De plus, voltaire présente le bilan de la guerre par des chiffres approximatifs : «à peu près six mille hommes [..] environ neuf à dix mille coquins [..] quelques milliers d’hommes [..] une trentaine de mille âmes» () Ce qui montre que le nombre de morts importe peu. Les victimes sont une population civile, innocente, et des soldats. Ainsi, en présentant avec sa propre philosophie l’horreur de la guerre et ce qu’elle engendre comme conséquence est une manière à Voltaire de la dénoncer.
En deuxième lieu, le