Montrez l'influence du dynamisme et de la mobilité de la population sur l'organisation du territoire
BILAN: Montrez l'influence du dynamisme et de la mobilité de la population sur l'organisation du territoire.
Avec l’étalement urbain, se pose la question de la structuration de ces espaces.
La tendance est à la concentration croissante de la population dans les villes. En même temps, les villes s’étalent de plus en plus. Les cent premières aires urbaines en France métropolitaine se sont étendues entre 1990 et 1999, pour occuper en 1999 une surface plus de 35 % supérieure à celle qu’elles couvraient en 1990. Les urbains actifs travaillent essentiellement dans les pôles urbains mais vont habiter de plus en plus loin, dans une périphérie qui se densifie.
On assiste depuis plus vingt ans à une disjonction croissante entre lieu d’habitat et lieu d’emploi.
Les activités économiques se sont développées le long des principales infrastructures routières, la plupart du temps de leur desserte grâce aux transports en commun. Le principal critère de choix de localisation dans ces pôles périphériques est leur excellente desserte routière.
L’évolution de la localisation des activités économiques dans les métropoles et celle de la localisation des résidences influent sur les pratiques de mobilité. Si la croissance des déplacements reste importante, cette dynamique favorise la croissance des mouvements, elle favorise également l’usage de l’automobile. Les activités périphériques sont très majoritairement fréquentées par des personnes en voiture, alors qu’au centre, l’usage des transports en commun est plus répandu.
Les usages des territoires vécus pendant les temps libres deviennent aussi des organisateurs spatiaux structurants par leurs effets sur l’investissement en logement, sur les localisations résidentielles en péri-urbain et dans les zones touristiques ; mais aussi par leurs effets sur les transformations des politiques d’équipements, notamment par le (ré)aménagement de quartiers centraux, la transformation du péri-urbain