Morgane

1086 mots 5 pages
INTRO : A la fin du XIXe siècle, grâce à Jules Ferry, l’école devient obligatoire et publique, donc accessible à tous. Le but était double : former la population pour qu’elle sache écrire et lire, ce qui était nécessaire au développement économique et politique, et réduire les différences entre les classes sociales en permettant « l’égalité des chances ». Mais malgré ce départ où tous sont considérés comme égaux, les différences persistent : en 1995, parmi les 25-39 ans en France, 19 % des fils d’ouvriers avaient le bac, alors que 72 % des fils de cadres l’obtenaient.
Cela ne montre-t-il pas que la socialisation familiale influence la réussite scolaire ?

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TEXTE PR DOC : Des écarts de réussite scolaire subsistent entre les différentes catégories sociales.
Ces écarts ont, depuis les années 50, tendance à s’aggraver en ce qui concerne l’accès aux diplômes les plus prestigieux de l’enseignement supérieur. Ces écarts ont tendance à s’aggraver, y compris au niveau de l’enseignement secondaire, si l’on considère les filières prestigieuses (ex. : la série S).
Le rendement des diplômes varie avec l’origine scolaire. On parle, pour résumer, de reproduction sociale : les positions sociales des enfants reproduisent les positions sociales des parents. L’école semble jouer un rôle dans cette reproduction sociale
La situation qu’atteint un individu dépend largement de sa position sociale d’origine. L’idéal méritocratique n’est pas respecté. Ce qui joue beaucoup dans la réussite scolaire, ce sont les caractères sociaux du milieu familial. Dans les familles aisées, la réussite scolaire est perçue comme un impératif : l’enfant est maintenu le plus longtemps possible à l’école (même au prix de plusieurs redoublements). Dans les familles populaires, c’est vraiment si l’enfant est bon sinon il cherche un emploi.

DEUX EXEMPLES :
Le père, cadre, pourra aider son fils en mathématiques, en sciences... un père garagiste pourra apprendre à son fils la mécanique pour

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