Mort d’un commis voyageur
Mort d’un commis voyageur se constitue deux actes. Une table, deux chaises et un réfrigérateur posés dans la cuisine, la chambre de la couple Loman, et deux lits à l’étage, voilà la scène principale, la petite maison de Willy Loman. Il n’existe pas de limite entre trois dimensions, les murs sont transparents. Derrière elle c’est un gratte-ciel à peine visible. La mélodie de flûte est remarquable : elle est fine et mélancolique. On entend la flûte quand il y a une ambiguïté entre le passé et le présent. Les acteurs s’habillents des costumes occidentaux dans les années 80s tandis que les immeubles restent assez traditionels. ( Je voudrais mentioner que la nouvelle version de cette pièce est remise sur scène en 2012 à même endroit, dans laquelle presque tous immeubles sont supprimés, une table et quelques chaises y restent.)
Ce qui m’intéresse, c’est que comment le passé et le présent sont interprétés parallèlement sur scène. Dans le premier acte, quand le premier dialogue des frères est terminé, la lumière se pose à la cuisine, puis Willy se parle. Il donne des propositions à ses fils concernant la relation avec les filles, ça ressemble il est encore dans le présent. Puis, il parle de la voiture lavée et de l’arbre derrière maison, il semble dans son propre souvenir. Dès que Biff et Happy montent sur scène vêtus des costumes aux couleurs vives, on sait qu’ils sont entrés dans le passé. Voilà comment le héros Willy pénètre dans son passé, sans laisser des traces évidentes. En plus, certains éléments sont mentionnés