motifs des contes
Les fées :
Elles sont peu nombreuses chez Perrault et Grimm. Chez Perrault, elles n’ont même pas de nom. Ce sont souvent des anges gardiens chargés de transmettre aux enfants « la connaissance des pratiques religieuses et sociales par quoi l’homme peut s’insérer dans l’ordre des choses, peut venir vraiment au monde et y être à sa place ». La fée est donc dépositaire des secrets et rites d’initiation. En latin, “fée” vient de fata, la destinée. Elle est à l’origine détentrice de la magie mais surtout du destin de l’homme dont la présence sur terre reste inexplicable et mystérieuse. Une autre hypothèse avance que les fées descendent des déesses celtiques de la maternité : les fées seraient alors des accoucheuses des corps et des âmes.
Les ogres et les géants :
Ils viendraient des Oigurs hongrois du XIème siècle, terrible tribu anthropophage. On rapproche aussi l’ogre de la figure de Chronos qui dévora ses enfants. Chez les frères Grimm, on rencontre plutôt des géants qu’affrontent des héros ordinaires ; c’est l’histoire transposée de David contre Goliath. Cela ramène donc à l’éternel combat de l’homme contre les forces obscures qui le contrarient dans sa quête de l’absolu.
Le miroir magique :
Il est dans Blanche Neige mais aussi dans La Belle et la Bête ou encore dans La Reine des neiges. Le miroir reflète la vérité qui peut être bonne ou mauvaise à apprendre. En plus de refléter le physique, il reflète aussi ce qu’il y a dans le cœur des humains. C’est un instrument de divination, qui peut permettre de connaître l’avenir.
Les métamorphoses :
Elles existent déjà dans la mythologie mais c’est aussi un thème favori des contes de toutes les cultures. La métamorphose descendante est un châtiment (souvent chez Grimm : les 6 cygnes, les 7 corbeaux…). La métamorphose ascendante permet de se sortir d’une situation malheureuse (comme Peau d’âne).
Le loup :
La légende dit qu’à l’origine, Dieu créa le chien, ami