Mouahhh
ENJEUX ET DETERMINANTS DE LA MOBILITE SOCIALE
La mobilité sociale est l’un des éléments centraux de nos sociétés démocratiques au sens de Tocqueville.
Nous avons, au moins théoriquement, les mêmes chances d’accéder à tous les emplois et statuts en fonction des efforts de chacun d’entre nous : cette méritocratie est (devrait être) le moyen de distribuer les places dans la société, notamment à travers « l’École républicaine ».
questions : cette mobilité sociale est-elle une réalité et/ ou une illusion ???
forte ou plutôt faible ???
Toujours facile à vivre ?
S’est-elle récemment figée ?
Encore plus difficile aujourd’hui qu’hier, compte tenu de l’actuel contexte éco et social ??
Mesurer et définir l’évolution de la mobilité sociale
A Les tables de mobilité
DOC 1 p. 168
1 88 % des agriculteurs sont fi ls d’agriculteurs (origine) parce qu’ils ont le plus souvent hérité de la terre de leurs pères mais tous les fi ls d’agriculteurs ne peuvent pas rester sur l’exploitation de leur père (mobilité structurelle) puisque seuls 22% des fi ls d’agriculteurs (destinée) restent agriculteurs.
Par ailleurs, 9 % des fi ls de Cadres et Professions intellectuelles supérieures sont devenus ouvriers (destinée).
2 Les fi ls d’agriculteurs deviennent majoritairement ouvriers (37 %). Les fi ls d’artisans, commerçants, chef d’entreprise sont plus également répartis, tout comme les fi ls d’employés.
Les fi ls de Cadres et PIS deviennent pour moitié Cadres et PIS (52 %) et pour 26 % professions intermédiaires ; seuls 15 % connaissent une mobilité très descendante et il serait intéressant pour eux de voir la profession du grand-père. Cette catégorie connaît donc une assez forte reproduction sociale tout comme la catégorie ouvrière : 46 % des fi ls d’ouvriers deviennent ouvriers, 12 % employés, et seulement 10 % Cadres et PIS mais quand même 23 % profession intermédiaire.
Les fils de professions intermédiaires deviennent le plus souvent Pintellec