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Par Smail Belhadji*
Extraits de paroles d’une chanson de L.Ait Menguellat :
« Kra id a γennan ula d abrid i γemlan
Ur nezra sani itedu
NajmaƐn kfan γaf iqarra nneγ ittefran
Nitni zran nekwni ur nezri …
Amacahu nettwalikan ayen i γed aqqaren
Nettruḥu kan sanda aγ awin… »
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L’Algérie aujourd’hui, à la croisée des chemins, doit faire un choix dans le domaine de l’exploration et l’exploitation des énergies tant pour ses besoins internes que pour maintenir ses exportations, besoin vital pour l’effort de développement. Les réserves des ressources fossiles conventionnelles qui ont constitué jusqu’à présent l’essentiel des besoins internes et des revenus, s’épuiseront à court ou à moyen terme. Le développement des énergies renouvelables comme source alternative est une priorité, la maîtrise d’énergie constituerait un renfort.
Le gaz dit « non conventionnel » peut assurer la transition énergétique, nécessairement assez longue, avant l’avènement technologique et économique des énergies renouvelables. Ce choix, engageant l’avenir du pays en matière d’énergie ne devrait pas constituer une aventure qui mettrait en péril les générations futures et mêmes actuelles. La participation de la communauté universitaire, les acteurs du développement durable est plus que nécessaire. Le souci du devenir de notre pays doit l’emporter sur « l’aventurisme politique» qui consiste à consommer sans retenue les richesses et compromettre le devenir des générations futures.
La participation de la communauté universitaire, les acteurs du développement durable est plus que nécessaire. Le souci du devenir de notre pays doit l’emporter sur « l’aventurisme politique» qui a consisté jusqu’à présent à consommer sans modération les richesses nationales pour perpétuer les privilèges personnels aux dépens d’une politique énergétique futuriste.
« Gaz de schiste » traduction impropre de l’anglais « shale gas », ce gaz n’est pas contenu