Mutations des sociétés
Section 2 : l’immigration au XXe.
I. 1900-1945 : une immigration européenne souvent frontalière.
La France est un pays d’immigrations pour des raisons économiques et démographiques. Elle a une faible croissance au niveau de sa population par rapport à ses voisins, de plus la France a besoin d’une main d’œuvre mais pas assez chez elle, après la 2RI elle en a encore plus besoin pour les emplois du secteur secondaire.
1900-1930 : on est dans un contexte d’ouverture, les étrangés entrent massivement en France souvent de pays frontaliers (Belgique, Italie, Espagne et polonais) et s’installent dans des régions industrielles où la 2RI s’est fortement épanouie : Nord et sud ouest. Les hommes viennent seuls pour un temps limité car on observe beaucoup de retour.
1930-1945 : avec la crise de 29’, la France va fermer ses frontières, voire même expulser ou mener des mesures pour restreindre la liberté des étrangés. Sous le régime de Vichy, une politique xénophobe fait annuler la loi de naturalisation en 1940.
II. Pendant les 30G, une immigration massive aux origines renouvelées.
Elles engendrent des effets considérables sur l’immigration car c’est un long cycle de croissance avec peu de chômage, surtout dans les secteurs secondaires et tertiaires ce qui permet d’offrir de nombreux emplois aux étrangés.
La politique migratoire est organisé par l’état et non plus par les entreprises : ONI (office national de l’immigration, 1945) qui est plus organisé et répond à un « impératif migratoire »
La xénophobie va de pair avec la croissance économique.
Le type d’immigrés change : il y a toujours des européens mais s’y ajoute une forte population maghrébine. Ils ne comptent pas rester au début mais progressivement le besoin les conduit à rester pour beaucoup. Même si certain vive dans des bidonvilles sans soucis car c’est pour une durée limitée.
L’immigration est masculine et de travail.
III. L’émergence d’une nouvelle