Mutations sociales 1945
Depuis 1945, les pays développés d’économie de marché s’accroissent à une vitesse phénoménale. Dans ces pays considérés comme des modèles du développement, on assiste à une société d’un nouveau genre, avec une population vieillissante et un souci du bien-être plus important. Les mutations sociales des pays du « Nord » au lendemain de la 2ème Guerre Mondiale sont-elles en partie positives ou négatives ? Comment expliquer ces mutations ? Sont-elles profitables à tous ? Dans un premier temps nous distinguerons les principales mutations sociales au sein des pays développés depuis 1945 puis nous tenterons de voir en quoi elles seraient ou non profitables à tous.
Au lendemain de la guerre nous constatons une tendance à l’urbanisation des sociétés. On parle donc d’exode rural. De 1950 à 1990, on passe de 28% à 40%, la population urbaine gagne donc 12 points en 40 ans. Un problème né de ce phénomène, la surpopulation en ville et une pénurie de logement. Des nouveaux types de constructions vont donc apparaitre : grands ensembles composés de tours, d’immeubles-barres et de lotissements pavillonnaires. Ces ensembles se développeront essentiellement en banlieues comme à Sarcelles (Paris) ou Vénissieux (Lyon). Cependant, on assiste dans les années 1980, à des complications dans ces banlieues. Celles-ci développent de la discrimination sociale, qui induit la non-intégration, crée une concentration d’immigrés défavorisés et de ce fait une massification du chômage.
Le travail est aussi un des points touché par l’après-guerre, en commençant par la réduction du temps de travail. En effet, entre 1950 et 1992, l’Allemagne perd 33%, les Etats-Unis 15% et le Japon 13% sans oublier la France qui passe aux 35 heures. Mais, à part la réduction du temps de travail par semaine, un autre phénomène se met en place. On entre dans le marché du travail plus tard car les études deviennent plus longues, et on en