Mythologie nordique
Le Christianisme amène avec lui l'écriture latine, permettant d'enseigner aux Scandinaves l'écriture sur le papier. Les runes, utilisées jusqu'alors, étaient principalement gravées et ne se prêtaient pas à l'écriture de longs textes. Entre le Xe siècle et le XIIe siècle, seules quelques légendes sont retranscrites. Il faut attendre le XIIe siècle et la rédaction de l'Edda par Snorri Sturluson pour avoir une retranscription plus large de la mythologie nordique.
A l'origine c'est une croyance en une Grande Déesse Mère[4]. Religion panthéiste accordant une large place à la femme (plusieurs déesses importantes, comme l'était d'ailleurs la place des femmes dans les sociétés germano-scandinaves), à la Nature (les anciennes célébrations se déroulaient près d'arbres ou de sites sacrés, c'est une croyance sans prêtres, ni dogmes, sans lieux de cultes) [5] [6] et à la divination (art associé aux runes), elle place la Vie au centre de son système, une vie conçue comme affrontement des forces de création et de dissolution, d'où résulte toute fécondité.
Le Hof (panthéon) nordique n'est pas aussi figé que celui de la mythologie grecque, les nombreuses différences de traditions locales ne permettent pas de définir un rôle très précis aux dieux (nombreuses