Médecine non conventionnelle
Ce rapport passe en revue différentes pratiques médicales non-conventionnelles, et leur utilisation en France et dans d'autres pays. Nous y apprenons par exemple que "en Allemagne, 60 % des médecins généralistes intègrent ces médecines dans leur pratique quotidienne". En France nous en sommes très loin car les médecins qui intègrent ces mêmes médecines dans leur pratique risquent tout bonnement l'exclusion. Le Conseil de l'Ordre des Médecins en effet refuse toute pratique "non validée scientifiquement". Nous y apprenons également que "en Europe par exemple, seulement 4 % des personnes atteintes de cancer recourent exclusivement aux médecines non conventionnelles, alors que plus des deux tiers les utilisent comme supplément". Cela pose donc la question: grâce à quelle médecine, conventionnelle ou non, ces malades guérissent-ils vraiment?
L'aspect économique est également abordé :
"Les enjeux économiques liés à ces pratiques sont très importants :
- les marchés du bio, du bien-être et de la remise en forme se développent considérablement ;
- le marché mondial de la médecine traditionnelle, estimé en 2008 à plus de 63 milliards d’euros par l’OMS, est en expansion ;
- le marché des plantes médicinales est en forte croissance depuis dix ans (entre 5 % à