Mémoire Complet
Introduction générale
A
u-devant des diverses mutations qu’a connues l’environnement bancaire et financier algérien tout au long de ces vingt (20) dernières années, avec en substance l’abandon de la politique d’encadrement du crédit, abandon auquel se conjugue le passage progressif à une économie de marché, il n’en demeure pas moins que le secteur des banques représente aujourd’hui un segment fortement concurrentiel de notre économie. Et pour preuve, l’implantation progressive de banques étrangères en Algérie.
Face à ce nouvel environnement, et eu égard à l’instabilité et à la pression qui lui sont sousjacentes, les banques se doivent de mettre en place un système de mesure de la performance qui puisse assurer leur constante compétitivité ainsi que l’optimisation de leur gestion interne, à l’effet de répondre aux exigences nouvelles en matière de croissance, de rentabilité et de pérennité. Cette nécessité de déployer un dispositif de mesure de la performance s’explique par l’enjeu de pouvoir évaluer l’impact des décisions prises au niveau opérationnel sur les résultats de la banque, afin de tirer les enseignements qui s’imposent et, de ce fait, prendre des mesures palliatives dans le cadre de l’apprentissage organisationnel.
Avec le phénomène de décentralisation caractérisant la politique générale des banques, la mesure de la performance par centres de profit devient alors une nécessité. En effet, il est important d’apprécier l’activité des entités de gestion de façon individuelle et d’établir par la suite des comparaisons pour connaître les contributions respectives à la performance globale de la banque et asseoir de cette manière un système d’incitation à même de maintenir la tension sur les responsables opérationnels.
Néanmoins, en faisant appel à d’autres considérations, faut-il souligner que les systèmes de mesure de la performance ont tendance à s’axer sur des éléments