Méthode comparative en sciences sociales
INTRO/
Accroche : Durkheim a dit « la sociologie comparée n’est pas une branche particulière de la sociologie, c’est la sociologie même ».
Il faut savoir qu’une méthode est un ensemble de démarche que suit l’esprit pour découvrir et démontrer la vérité.
Définition d’après le lexique des sciences sociales : la Méthode comparative est utilisée par toutes les sciences sociales, comme substitut de l’expérimentation (DURKHEIM,) elle permet d’analyser les données concrètes en dégageant des ressemblances et différences, des éléments constants, des types. La validité de cette méthode dépend de la rigueur avec laquelle on l’applique. (Lexique des sciences social, madeleine Grawitz, dalloz, 2004).
De plus, la science politique s’est en grande partie constituée par recours à la méthode comparative. Celle-ci s’est très tôt substituée à l’expérimentation : faute de pouvoir manipuler les objets sociaux en laboratoire, le sociologue se propose de comparer des faits sociaux relevant des mêmes catégories, mais s’insérant dans des contextes différents, de manière à expliquer ainsi leur genèse et les différences de configuration et d’agencement qui les distinguent. (Servent souvent pour comparer les institutions constitutionnelles françaises et anglaises par exemple). Néanmoins, la méthode comparative reste peu développée et peu abordée dans les manuels ou dans les enseignements, comme si la comparaison allait de soi et qu’aucune recommandation, outils ou démarches spécifiques n’étaient requises.
C’est pourquoi il y a une quasi absence sur les réflexions de la comparaison en sciences sociales. On compare tout le temps car c’est un réflexe sur notre façon de penser toujours par rapport aux autres.
On peut donc se demander Dans quelle mesure la méthode comparative est-elle utilisée dans les sciences sociales ?
Nous étudierons dans une première partie, qu’est-ce que la méthode comparative (à