LA COMPOSITION « Elle doit permettre de faire la preuve de connaissances tout en les situant dans un questionnement. Il ne s’agit donc pas d’une question de cours, même si le sujet ressemble parfois à un titre de cours. Il faut avant tout une problématique et les connaissances sont utilisées pour répondre à cette problématique. Il faut donc transformer le sujet en question, mais cela ne signifie pas qu’il faut simplement faire une inversion sujet/verbe et ajouter un point d’interrogation ! En fait, il faut avant tout comprendre le sujet. Par exemple, dans le sujet « la France face à l’occupation allemande (1940-1944) », le mot important est face qui implique une réaction, un choix, la problématique sera donc le choix de l’État français : la collaboration (pourquoi, comment). Avec le sujet « les Français face à l’occupation », ce sera collaboration ou résistance ?, « les Français sous l’occupation allemande » signifie en fait comment les Français ont-ils vécu ? (marché noir, otages, bombardements…) Et comment ont-ils réagi (collaboration, neutralité, résistance) La composition obéit à des règles précises (y compris des règles de présentation). En histoire comme en géographie, des éléments peuvent être fournis (chronologie, données statistiques, indications spatiales...). Les sujets portent sur un ou plusieurs thèmes ou ensembles géographiques du programme. En histoire, les sujets doivent privilégier une période large mais ils peuvent porter aussi sur un tableau à un moment de l’évolution historique. Les productions graphiques (schéma(s)...) réalisées pour appuyer le raisonnement, en fonction du sujet et des choix, seront valorisées. » 1. Travail préparatoire Analyser le sujet. Lire attentivement le sujet (pour le délimiter dans l’espace, le temps et afin d’éviter les hors sujets) ; chercher les implications des mots de liaison : et, dans, ou…, regarder s’il y a un ? Rechercher les mots-clés pour en préciser le sens et éclairer le sujet. Bien vérifier si une démarche