Métodologie
D’où vient le droit ?
Les réponses pouvant être apportées peuvent être très complexes car il faut distinguer… plusieurs notions fondamentales :
-il faut nécessairement se référer à des théories du droit pour identifier les fondements juridiques des actes…
D’abord le terme de « source » produit une ambigüité qui laisse penser que le droit coule d’une source. En réalité ce terme ne parle pas des règles mais de leur technique de production. Il n’y a donc pas de hiérarchie des sources du droit mais entre les normes juridiques.
La question des sources est fondamentale pour tous les juristes car c’est la clé de résolution des antinomies entre les règles de droit. Dans la pratique, aussi bien que dans la théorie, de nombreuses erreurs subsistent encore.
Les juges naturalistes estiment qu’il existe un droit qui transcende la volonté humaine applicable de tout ordre et de tout lieu et que le législateur se borne à reconnaitre. A partir de cette idée, il y a plusieurs écoles qui ont en commun un certain critère pour évaluer le droit positif.
Les critiques du droit naturel sont nombreuses : • Le droit naturel par nature n’existe pas. • Le droit naturel traduit le plus souvent les aspirations idéologiques, culturelles ou religieuses, de celui qui l’invoque. D’une certaine manière cette critique revient à dénoncer l’ethnocentrisme du droit naturel. • Le droit naturel est un ensemble incohérent et inefficace c'est-à-dire impropre à résoudre des cas pratiques.
Pour les juges naturalistes, les sources du droit viennent de fondement indépendant de la volonté humaine. C’est aussi la stabilité du droit que les progrès du droit.
Face aux juristes naturalistes, on trouve les positivistes. C’est de loin l’école de pensée la plus répandue.
Les positivistes ont en commun de définir le droit comme le produit de la volonté humaine. La deuxième idée commune est méthodologique, ce qui signifie, qu’il distingue