1. Dans quelle mesure peut-on rapprocher cette nouvelle du tableau de Gustave Courbet, L’enterrement à Ornans ?

Nous sommes en présence de la nouvelle d’Emile Zola, Naïs Micoulin, écrit en 1877 et du tableau de Gustave Courbet, L’enterrement à Ornans, datant de la Seconde République, plus précisément de 1850. Ces deux œuvres sont caractéristiques du courant réaliste, dont les chefs de file sont Zola et Courbet. Tout d’abords, on peut remarquer que Courbet a utilisé de très grandes dimensions pour son tableau, ce qui nous ramène au choix de Zola, qui a été de consacrer une œuvre entière pour un été entre deux personnes insipides. Nous pouvons aussi constater le choix du lieu assez banal, qui sont Ornans un village d’Isère, et la Blancarde, un bourg situé dans l’extrême banlieue de Marseille. Zola et Courbet connaissent d’ailleurs chacun le lieu de l’œuvre (Zola ayant vécu à la Blancarde, et Courbet connaissant très bien Ornans.) D’autre part, le tableau de Gustave Courbet représente une scène de la vie courante (un enterrement de simple villageois et non d’une personne célèbre de l’époque.) tout comme Emile Zola qui raconte la vie réaliste de personnes banales. On peut également remarquer la rigueur de la composition du tableau en frise, évoquant l’espace dans lequel vivent les Rostand, de part l’alignement des pièces de l’appartement, tout comme aspect religieux de l’enterrement qui rappelle la morale de Mme Rostand.

2. En quoi Naïs et Flavie s’opposent-elles ?

Tout d’abord, Naïs et Flavie s’opposent sur un point sociale. Flavie est une jeune femme très aisée. Fille du baron Danvilliers, un homme riche exerçant un certain pouvoir sur Nantas, celui-ci étant très pauvre et n’ayant aucune raison de demander la main de sa fille. Bien que Nantas semble mal positionné face au baron, ce dernier continue sans cesse de dégrader le jeune homme : « Quoi ? Que voulez-vous que je permette ?... Ce n’est pas à vous de parler ici. Je vous dis ce que je dois vous dire