Nankin aujourd'hui
Aujourd'hui au Japon, certaines personnes, dont des politiciens de haut rang, nient publiquement l'existence du massacre ou remettent en cause le nombre de personnes tuées et son importance dans l'Histoire.
En avril 2005, apparaît au Japon des manuels scolaires minimisant l'importance du massacre de Nankin, provoquant de violentes manifestations antjaponaise en Chine.
En novembre 2006 commençait l'année de la culture de la Chine au Japon en signe de réconciliation entre les deux pays voisin, le premier ministre japonais, Shinzō Abe, tenta de mettre fin aux querelles en reconnaissant que son pays avait commis des atrocités durant la Seconde Guerre mondiale. Il déclara toutefois lui-même par la suite cette controverse avec ses propos sur les « femmes de réconfort ».
En Asie, beaucoup n’ont pas oublié la phrase du député de droite, Takekoshi Yosaburo, en 1940, sur : « la nécessité de transformer le Pacifique en un « lac japonais »».
Plusieurs procès à titre individuel ont eu lieu devant les tribunaux japonais. Les polémiques ont été nombreuses sur les excuses et sur le contenu des manuels japonais d’histoire qui passent sous silence le Massacre de Nankin en 1937.
Aussi le 15 août 1995, le Premier Ministre Murayama déclarait : «Le Japon a imposé des souffrances énormes à de nombreux pays d’Asie. Dans un esprit de profonde humilité, je considère ces fait comme irréfutables au regard de l’histoire. J’exprime du plus profond du cœur mes plus profonds regrets et nos condoléances aux victimes de la guerre. »
Il existe aussi au Japon des « thèses négationnistes » : un professeur de l’université de Tokyo, Fujioka Noobukatsu, affirme que les massacres de l’armée japonaise ne sont que des mensonges des enseignants de gauche. On présente le Japon en tant que « victime de l’holocauste nucléaire perpétré par les EU » mais on ne donne guère la parole aux japonais qui rappellent que le pays travaillait sur l’arme atomique. On a peu répercuté