Nelligan et baudelaire.france jeune copyright
Dans les deux poèmes, le temps est l'ennemi du narrateur. En effet chaque auteur utilise des mots et des groupes de mots montrant qu'il passe trop rapidement. Dans "À une passante", l'expression "Un éclair... puis la nuit" (V. 9), "éternité" (V. 11), "trop tard" (V. 12) et "jamais" (V. 12) montre que le temps a passé trop vite, qu'il la désavantagé, car il dit qu'il a perdu la passante, qu'il ne la reverra plus. De même, dans "La passante" Nelligan parle de sa jeunesse qui ressemble à la vieillesse de la passante, il trouve un peu que le temps n'aide pas qu'il détruit, donc qu'il est un ennemi, le pire que l'on peu avoir. La présence de cette ressemblance fulgurante prouve en quelque sorte l'influence de Baudelaire sur le jeune Nelligan.
Il y a tout de même dans ces poème une différence assez marquante : l'atmosphère. Dans "À une passante" un peu s'imaginer l'image d'une rue bruyante le jour. Pour preuve, Baudelaire utilise l'expression "La rue assourdissante autour de moi hurlait" (V. 1) afin de