nerval discussion
Gérard de Nerval est un auteur romantique du milieu du XIXème siècle. Enjolivant très souvent la réalité Nerval est un écrivain meurtri. Il écrit un recueil de nouvelles Les Filles du feu et tout particulièrement une nouvelle « Sylvie » qui témoigne bien de la torture psychologique que l’auteur s’afflige. Alors quand il écrit : « j’arrange volontiers ma vie comme un roman, les moindres désaccords me choquent » nous pouvons nous demander en quoi cette citation représente assez bien l’état d’esprit de l’auteur. Nous verrons donc dans une première partie comment l’auteur améliore et enjolive sa vie puis dans une seconde partie comment la réalité pour l’auteur est parfois plus dure et donc comment il vit avec son présent.
Tout d’abord, on remarque plusieurs traits de personnalité chez Nerval et entre autre un aspect rêveur et pensif. Dans sa nouvelle « Sylvie » (dont il est l’auteur, le narrateur et le personnage principal) Nerval est nostalgique. Tout au long de son œuvre il repense beaucoup à son passé. Il décrit son enfance avec Sylvie, il se rappelle sa visite chez la vieille tante de Sylvie ou encore la soirée au clair de lune. De plus, Nerval accorde beaucoup d’importance aux lieux. Ainsi dans le chapitre II, dans la cour du château, « le soleil couchant perçait les feuillages de ses traits enflammés », dans son souvenir tout est beau Sylvie est « si vive et fraîche ». Le lecteur est plongé dans un décor vivant. Bien que cela reste un rêve, Nerval le décrit de manière harmonieuse et enjolive à travers ses pensées ce souvenir avec Sylvie. Pour finir, quand Nerval dit « j’arrange ma vie comme dans un roman » on dirait qu’il juxtapose sa vie à ses souvenir. On entend aussi par le verbe arranger une connotation d’amélioration. Il améliore donc sa vie et