Nicolas
Jeudi 25 octobre 2010
Français
Commentaire composé de « Quand vous serez bien vielle ... » de Ronsard.
La stratégie amoureuse du poète
La stratégie du poète est d'intimider Hélène en la vieillissant « Quand vous serez bien vielle » (v.1). Le nom d'Hélène n'est jamais cité dans le texte alors que Ronsard si.
Il ne cherche pas à célèbre la beauté d'Hélène mais il la flatte. Il exprime la beauté d'Hélène à l'imparfait « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle » (v.4). Ronsard réprimande Hélène puisque celle-ci accepte pas l'amour que Ronsard lui porte. « Regrettant mon amour et votre fier dédain » (v.12) nous apprend que Hélène à une attitude méprisante envers lui. Il fait envisager à Hélène sa vieillesse « Quand vous serez bien vieille » (v.1), « vous serez au foyer une vieille accroupie » (v.11).
« Au soir » (v.1) et « à la chandelle » (v.1) nous montre que le cadre spatiotemporel est un soir au XIXème Siècle (Siècle de l'auteur), à cet époque là, la chandelle était un luxe que seul les riches pouvait s'offrir, cela nous rappelle l'aisance d'Hélène.
L'évolution entre « vielle » (v.1) et « une vielle » (v.11) nous informe que Ronsard utilise un langage de plus en plus familier tout au long du texte; « Assise » (v.2) et « accroupie » (v.11) est un autre exemple. Le poète n'hésite pas à évoquer la vieillesse et la mort de manière cruelle : « assise » (v.2), « à demi sommeillant » (v.6), « sous la terre, et fantôme sans os » (v.9) et surtout « vieille accroupie » (v.11) qui est nettement plus brutal que « vous serez bien vielle, au soir, à la chandelle assise auprès du feu » (v.2).
Ronsard fait paraître à Hélène que sa vie sera monotone car il n'introduit d'autre en-dehors de lui, d'elle, et de ses servantes, sans une autre personne, sans fiancé, sans enfants. Elle vivra seul.
Le champ lexical de ce texte est de la vieillesse, de la mort « vielle » (v.1), « soir » (v.1), « dévidant et filant » (v.2), « demi