Nietzsche

433 mots 2 pages
Nietzsche : L’homme supérieur

1) Non. << [...] Devant Dieu- nous sommes tous égaux! Devant Dieu!- Mais il est mort à présent, ce dieu. Or devant la populace point ne voulons être égaux. Vous, les hommes supérieurs, fuyez la place publique! >>

2) Nietzsche ne parle pas de la mort de Dieu au sens figuré, il fait plutôt une image abstraite de la libération de l’esprit humain depuis sa mort. Selon Nietzsche, l’humain a tué Dieu en abandonnant les valeurs de la religion et l’idée de l’au-delà. En fait, l’homme supérieur selon Nietzsche est un individu qui peut faire des choix sans se soucier des valeurs prescrites par qui que ce soit. Le surhomme est celui qui a une forte volonté de puissance, celui qui cherche à se surpasser, le vouloir qui aspire à devenir plus. Or, l’homme, sans Dieu, ne reçoit plus aucune instruction. Il ne reçoit plus de morale toute faite, à appliquer, il l’a construit entièrement, il se surpasse. Il ne faut pas confondre la volonté de puissance avec celle de domination, car la dernière ira à l’encontre de la thèse de Nietzsche. La domination n’accepte pas la différence, c’est-à-dire l’affirmation de la vie.

3) Affirmer que les humains ne sont pas tous égaux est une action très dangereuse pour la civilisation. Cette affirmation même viendra justifier tous les génocides et les mouvements racistes du monde. Nietzsche n’a jamais prôner le racisme en tant que tel, certes, mais il est facile de comprendre comment des extrémistes pourraient prendre à la lettre les écrit du philosophes pour avantager leurs revendications. Il serait tout aussi naïf d’affirmer que nous sommes tous égaux, celui qui ne le voit pas est aveugle et sourd, car la société est remplie d’inégalités. Toutefois, l’homme a créé cette notion vague qui est l’égalité. Égaux, oui, mais selon qui? Chacun pourrait se faire sa propre définition, chaque pays a sa propre charte de droit et liberté, mais qui a la meilleure notion? Qui pourrait en juger? Si je

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