Pratiquer un sport est l'échappatoire nécessaire aux soucis de la vie, au travail, en un mot au stress. Pourtant il peut également se révéler contraignant pour ceux qui le pratiquent, les participants au marathon de New York en savent quelque chose en s'élançant pour parcourir les 42,195 kilomètres qui les séparent de la gloire. HARUKI MURAKAMI explique d'ailleurs dans « autoportrait de l'auteur en coureur de fond » les efforts intenses qu'il a du faire pour rester dans une course de 100 km et les sensations qu'il a ressenties, Jon KRAKAUER dans « tragédie à l'Everest » relate la peur qui le submerge pendant l'ascension de l'Everest mais aussi le plaisir qu'il ressent progressivement. Enfin Thomas HOBBES dans un texte publié en 1650 décrit les étapes de la course révélatrice de la nature humaine. Quelles sensations apporte le sport extrême ? Pourquoi pratique-t-on un sport de haut niveau ? sont les questions que nous nous poserons.

Le sport est un investissement important, les participants au Marathon de Paris vivent chaque année des sensations extrêmes en parcourant les 42,195 km de cette course célèbre qui fait partie du World Marathon Majors. Après une préparation importante la course est jalonnée de phases de découragement mais aussi de bonheur. C'est ce que nous explique Thomas HOBBES en décrivant avec force de détails les étapes de la course oscillant entre désespoir et émulation, entre courage et colère. Jon KRAkAUER dans « tragédie à l'Everest » nous parle de l'ascension de la montagne tibétaine en expliquant qu'il a pensé mourir enveloppé par le froid et la peur. Haruki MURAKAMI parle dans son livre « autoportrait de l'auteur en coureur de fond » d'un mur de pierre qu'il avait l'impression d'avoir traversé. Il ajoute que la sensation d'épuisement va s'estomper progressivement car elle n'est plus pour lui « un problème majeur ». L'observation de la course que fait Thomas HOBBES est très détaillée, il exprime ce désir de gagner et scinde en étapes la