Note sur la traduction

3006 mots 13 pages
Chapitre 3 – Lexique et traduction

1. Vocabulaires et cultures

Georges Mounin (linguiste) ( l’approche linguistique de la traduction

Deux principaux volets : 1) la perspective lexico-sémantique 2) la perspective grammaticale

Structuration du lexique
La convention du signe varie suivant les communautés linguistiques : le signe ayant pour référent un quadrupède qui miaule est « chat » en français, « cat » en anglais, etc.

Chaque signe n’a malheureusement pas qu’un seul référent. La relation entre signe et référent, entre le mot et la chose, n’est pas bi-univoque : un mot peut désigner plusieurs choses différentes (ex. : wave = vague, onde, ondulation).

La théorie des valeurs de Saussure avance que « dans la langue, il n’y a que des oppositions ». Autrement dit, la valeur d’un terme, c’est tout ce que les autres termes ne sont pas. ( « définition par la négative »
Observations : 1) La nomination est différentielle 2) La nomination dépend des besoins

La théorie des champs sémantiques de Trier avance que « le lexique est structuré en champs sémantiques. Un champ sémantique, c’est l’ensemble des mots qui, placés côte à côte, comme une mosaïque irrégulière, recouvrent tout un domaine bien délimité de significations constituées par l’expérience humaine. »
Cette théorie est relative : 1) Le lexique n’est pas également structuré dans tous les domaines 2) Le vocabulaire est structuré de façon plus lâche que la grammaire 3) Le même champ sémantique peut être structuré de plusieurs points de vue différents

Lexique et vision du monde
La pensée ne découpe pas l’expérience suivant des catégories universelles. L’expérience exprimée varie en forme et en contenu.

L’hypothèse Sapir-Whorf avance que « le problème est que les communautés linguistiques n’ont pas toutes la même expérience du monde. La langue renferme une analyse du monde extérieur qui lui est propre et qui diffère de celle des autres langues. En d’autres termes,

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