Note synthese
Suite à la nomination de Michel Barnier comme commissaire au marché intérieur et au renouvellement de la commission européenne, les responsables politiques et économiques s’interrogent sur le sens d’une intégration européenne autour d’un marché commun. L’objectif principal du Traité de Rome en 1958, était la construction d’un marché commun. Ce projet a connu une mise en place compliquée qui se révèle toujours incomplet dans certains domaines aujourd’hui. Cette note de synthèse vous est destinée pour votre intervention lors d’un colloque présidé par Michel Barnier. Dans un contexte difficile, le marché commun peut-il faire face à l’hypothèse d’une globalisation mondiale ? Nous verrons donc successivement en quoi le marché commun se révèle être relativement affaibli ( I ) et qu’il devient nécessaire de le réformer ( II ).
I / Une fragilisation superficielle en son sein
Le marché commun ayant déjà perdu de sa vigueur, il pourrait se passer de ses incessants tiraillements en interne.
A. Mésententes en matière de politique financière (cf. doc 1 à 4)
José Manuel Barroso a attribué le marché intérieur et les services financiers à Michel Barnier, ce qui provoque de vives contre verses. En effet, Monsieur Barnier est perçu comme le porte drapeau d’une offensive française contre la prééminence de la City et en faveur d’une régulation stricte (cf. p.6). Les commentaires vis-à-vis de cette nomination sont acides et inquiets. La France en effet, prône une économie plus régulée, notamment à la City. Un garde fou a donc été prévu au sein des activités de Michel Barnier.
B. Pour autant des objectifs communs. (cf. doc 1 à 4 )
Les décisions de Michel Barnier vont reposer sur les décisions du G20, en d’autres termes elles résultent d’un travail collectif. Michel Barnier reconnait qu’une City forte est dans l’intérêt de l’Europe et se dit prêt à travailler avec un directeur général britannique, en qui, il dit