Notes sur la presse de la libération à la presse d'après guerre.
1789 : révolution. Explosion & expansion de la presse presque uniquement Parisienne.
1788 : 4 journaux à Paris
1789 : 184 ‘’ ‘’
1790 : 335 ‘’ ‘’
1791 : 236 ‘’ ‘’
1794 : 106 ‘’ ‘’
1811 : 4 ‘’ ‘’. -> La liberté de la presse proclamée par la Révolution ne dure que jusqu’en 1792 : après = mise à sac des journaux qui ne plaisent pas (royalistes, montagnards …)
1789 & 1944 = un même rêve : liberté de presse & vérité.
-> Pendant la 2nde G.M : pas de transistor, pas de tv. Radio = électricité. Si pas d’électricité, pas de nouvelles. Rôle important de la presse écrite. La résistance = 1page imprimée, (distribuée par 3-4 hommes) de faible tirage, de périodicité incertaine, sans lien les unes avec les suivantes. Ceux qui les fabriquent/diffusent sont arrêtés/ en fuite.
A partir d’août alors que les combats ne sont même pas encore finis : explosion des journaux hier clandestins. (Humanité, Le Populaire, L’Aube, Ce Soir, Libération…)
Chaque groupe de résistance veut son propre journal.
Sauf que + on a de papiers, + on est vendu.
Les journaux à qui on alloue le plus de papiers sont ceux d’avant-guerre !
L’Humanité fait le plus de tirage en janvier 1945 : 326 OOO exemplaire, suivi par Le Populaire et Le Figaro.
Les journaux parus pendant la guerre sous l’autorité de l’occupation sont suspendus, et leurs imprimeries réquisitionnées, suite à la loi du 22 juin 44.
Mais l’Etat autorise la parution des journaux arbitrairement, il y a trop de titres ; naissent les ambitions personnelles, suite aux ambitions « pures » de la « révolution » de la presse : la fraternité de la Résistance éclate sous la pression des ambitions personnelles.
Naissance du Monde en décembre 1944.
On change les noms des journaux pour qu’ils deviennent plus vendeurs (ex : Défense de la France qui devient France Soir, dirigé par Viannay qui quitte ensuite le journal en 1950, n’ayant plus d’indépendance financière