Notion ses
Préambule : extraits des textes officiels et documents d’accompagnement. Dans le programme de la classe de Terminale L/ES : III - La France de 1945 à nos jours (18h)1 - Bilan et mémoires de la Seconde mondiale :« Après avoir étudié les conséquences du conflit dans l’immédiat après-guerre -sans se limiter aux pertes humaines et aux destructions matérielles -, on présente l’émergence de différentes mémoires de la période de la guerre au sein de la société française »|
Dans les Documents d’accompagnement :Mémoire et histoire« La mémoire tire sa force des sentiments qu’elle mobilise : elle installe le souvenir dans l’affectif, voire le mythe et le sacré. Ouverte à la dialectique de l’amnésie et du souvenir, guère consciente de ses enrichissements et déformations successifs, elle est en évolution permanente et susceptible de longues latences et de soudaines revitalisations. Elle recèle aussi d’étonnantes richesses : la force d’une expérience, la restitution des représentations dominantes d’une époque, la capacité à intégrer…Les mémoires individuelles, les mémoires de groupes – qui constituent l’élément militant et moteur de la mémoire collective –, la mémoire diffuse dans la collectivité tout entière se côtoient et s’interpénètrent sans se confondre ; elles puisent dans le vivier des souvenirs directs ou transmis et dans le stock d’informations reçues par des canaux ayant un statut officiel (commémorations, enseignement, médiatisation de la production et des débats scientifiques, etc.), qu’elles s’approprient de façon plus ou moins explicite. S’il existe une inévitable compétition entre mémoire et histoire, entre fidélité et « reconnaissance» d’une part et explication et vérité vraisemblable de l’autre, il est mutilant d’établir entre elles une hiérarchie absolue (dans un sens ou dans l’autre) et une frontière infranchissable. Reste que l’histoire est volonté de comprendre, mise en récit problématisée,