Nouvelle forme de capitalisme
André GORZ, L’immatériel, Gailée, 2003 Richard SENNETT, Le travail sans qualités, Les conséquences humaines de la flexibilité Paris, Albin Michel, 2000. Richard SENNETT, La culture du nouveau capitalisme, Paris, Albin Michel,2006/2008
Luc Boltanski et Eve Chiapello en décrivant les étapes évolutives du Capitalisme décrivent 3 parties essentielles :
1. Le premier esprit du capitalisme, celui associe auprès celui du bourgeois qui est essentiellement familial (dans l’esprit de l’éthique protestante de Max Weber).
2. Le deuxième peut s’associer à celui du directeur et des cadres concrétisés dans la bureaucratisation, certaines entreprises peuvent être définies comme multinationales.
3. Le troisième c’est un capitalisme mondialisé, mettant en œuvre des nouvelles technologies. (Capitalisme du secteur tertiaire) Knowledge society, Wissengeselschaft, société de la connaissance. On peut parler ici de l’entreprise intégrée en réseau, et aussi de l’importance nouvelle de l’information comme source de productivité et de profit. Monde économique dans lequel la valeur ajoutée ne trouve plus sa source principale dans l’exploitation des ressources géographiquement situées, ni dans l’exploitation de la manœuvre au travail, mais dans la capacité à tirer parti des connaissances plus diverses, plus généralement manipuler les symboles. Le néomanagement se tourne vers le savoir être versus savoir faire. L’introduction de la psychologie post béhavioriste et des sciences cognitives, précisément, d’une certaine façon parce qu’elles sont plus humaines, pénètrent plus profondément dans l’intériorité des personnes. Les personnes qui se donnent au travail rendent possible une instrumentalisation des hommes dans ce qu’ils ont de proprement humain.
Sur cette troisième forme de capitalisme s’appuyaient le travail d’André Gortz et de Richard Sennett qui explorent les nouveaux effets déroutants. Un aspect souvent souligné du nouveau