Nouvelle réaliste
Je me rappellerai de cette date toute ma vie, le vendredi 12 aout 2005, le jour le plus triste, j’ai perdu un être très cher. Je n’aurai jamais imaginé qu’il nous quitterait de cette façon, d’une façon aussi atroce. Il avait été empoisonné. Ça s’était produit à Mahajanga, au Boulevard. Je me souviens il y avait une foule de personnes autour de lui, ils le regardaient mourir. Il était trop tard quand je suis arrivée, il nous avait déjà quittés. Mais qui lui voulait du mal ? C’était un homme très intelligent, toujours prêt à aider, toujours présent quand on avait besoin de lui, il pouvait tout laisser pour aller aider une personne dans le besoin, mais malgré cela personne ne l’a aidé alors qu’il était dans l’agonie. Je n’oublierai jamais ce qu’il a fait pour moi, c’était seulement grâce à lui que je pouvais survivre, sans lui je serais déjà mort et enterré. Le mal, la tristesse, et la déception me rongeaient. Que vais-je devenir ? Où vais-je aller ? Comment vais-je survivre ? À qui vais-je demandé de l’aide ? Durant plusieurs jours, plusieurs mois je continuais à travailler pour survivre. C’était un jour d’hiver, j’accomplissais mes taches habituelles. Ce n’était pas un jour comme les autres, je me sentais seul et déçu comme jamais, je voulais tout arrêter, je ne voulais plus passer mon temps à nourrir les autres alors que moi-même je ne mangeais presque jamais, ils sont tous égoïstes. On a beau faire du bien aux autres, on a beau être gentil, on a beau avoir un cœur d’or. Mais ces gens-là, ces gens qu’on a toujours aidés, ont-ils pensé un jour à nous remercier? ont-ils pensé un jour à nous rendre la pareille ? Ils passaient leur temps à dire du mal des autres. Et la vie continuait ainsi, jusqu’au jour où j’ai reçu une lettre, cette lettre à changer toute ma vie. Apres l’avoir lu je l’ai rangé dans mon journal, dans lequel j’écrivais quelques lignes chaque jour pour garder en mémoire tout ce que j’ai vécu, les bons moments