En 2050, les villes concentreront 80% de la population mondiale. Face à ce constat comment faire en sorte que les villes de demain soient vivables, désirables et durables ? Retour sur le colloque organisé par Le commissariat général au développement durable les 20 et 21 janvier 2011 à Marne-la-Vallée, en partenariat avec le PRES Université Paris-Est, EPAMarne et la Caisse des Dépôts.

La ville durable est-elle un idéal, une utopie ou déjà une réalité ?
C’est à cette question que se sont efforcés de répondre les décideurs du secteur privé et du secteur public, les élus, les chercheurs et les professionnels de la ville, réunis pour l’occasion à la Cité Descartes de Marne-la-Vallée, là même où un pôle d'excellence français consacré à cet enjeu se constitue, ainsi que l’a souligné la ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet en ouvrant le colloque. Durant le colloque, les intervenants des tables rondes et ateliers ont pu confronter non seulement leurs visions de la ville de demain mais aussi leurs pratiques et leurs expériences. Les approches transdisciplinaires étaient privilégiées ainsi que le croisement entre thèmes de recherche et programmes opérationnels. L’accent a été mis également sur une large ouverture internationale, avec une forte proportion d'intervenants étrangers.

Ces échanges ont permis d’esquisser ce que pourraient être des futurs possibles en réponse aux multiples défis de la démographie, du changement climatique, de l'évolution des modes de vie, de l'épuisement des ressources.Chacun dans son domaine d’intervention a tenté de donner du sens au concept de ville durable : une ville plus solidaire, plus dense, accessible dans tous les sens du terme, plus respectueuse de l’environnement,…

Mais aussi une ville qui suscite le désir et l’envie d’y vivre : « la ville se doit d’être enviable autant que viable » comme l’a justement rappelé Alain Weber, responsable du département politique de la ville et développement urbain à la