Obéissance

1868 mots 8 pages
L'idée populaire inculque à l'individu lambda que sa liberté se trouve bafouée lorsqu'il se soumet à l'obéissance. Cette soumission est en effet celle qui rappelle amèrement l'idée passée d'esclavage. Il est vrai néanmoins que la condition de liberté se forme lorsqu'il y a absence de contraintes de façon naïve et que l'obéissance est une sorte d'assujetion évidente. Donc si l'on en croit cette notion, lorsque je brûle un feu rouge, j'acquière une liberté, mais quelle liberté ? La liberté de provoquer un accident grave, la liberté de tuer, la liberté de périr. Peut-on expliquer où se trouve la liberté lorsque probablement quinze ans durant les quatre murs d'une cellule seront mes seuls compagnons ? Ou encore où se trouve la liberté lorsqu'une éternité durant les six parois de ma sépulture seront mes seuls compagnons ? Mais alors si la désobéissance ne constitue pas une forme de liberté, et que l'obéissance est une atteinte à celle-ci, où se trouvent nos libertés ? Le choix d'obéissance est-il réellement une renonciation à celle-ci? On assiste alors à la confrontation de deux noumènes celui de l'obéissance et celui de liberté; mais en se penchant sur le sujet dans une seconde partie on établira un "terrain d'entente" entre celles-ci; pour continuer sur une ultime étape de cette progression sur le fait que ces deux notions se trouvent très certainement fusionnelles, dépendantes l'une de l'autre.

Dans l'absolu et à première vue les deux noumènes s'opposent, se contredisent, mais pas uniquement au niveau de l'idée mais également tout au long du processus qui le définit. Car l'homme est un sujet car doué de conscience, de raison, c'est cela qui le rend "libre" au monde; par réfutation l'obéissance ne se trouve être qu'une cessation de soi, en obéissant on se soumet à une volonté imposée de l'extérieure, ce qui les rend incompatibles. Dans le prolongement de ces procédures contradictoires, la conscience dont bénéficie l'homme lui permet un recul face à la réalité, il

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