III-L’obésité est-elle encore un « Mal du siècle »?
A : La médecine et la politique aident-il les gros ?
1-Les politiques mises en place
Le programme de santé publique en matière d'obésité du GROS(Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids) a été mis en place pour Lutter contre les facteurs de Dérégulation par le biais de 6 Mesures de santé publique ( Lutter contre la discrimination et la stigmatisation des obèses, lutter contre la diabolisation des aliments, promouvoir une information et une éducation nutritionnelle rassurantes, démédicaliser l'alimentation, lutter contre l'hégémonie de la minceur, moraliser les pratiques médicales et le commerce de l'amaigrissement) et promouvoir les facteurs de régulation par le biais de 4 autres mesures de santé publique (Promouvoir des conditions de restauration propices à la régulation, promouvoir une éducation alimentaire, valoriser la diversités des cultures alimentaires, promouvoir la réconciliation avec son corps)
2-Moyens Chirurgicaux et méthodes préventives
Les traitements classiques de l´obésité, aujourd´hui interdits, associaient des diurétiques, des amphétamines (coupe-faim) et des hormones thyroïdiennes, qui sont à la fois inefficaces et dangereux.
Aujourd´hui plusieurs médicaments sont disponibles pour aider à combattre l´obésité. Une grande majorité nécessite une prescription médicale, car leurs incidences sur le métabolisme ne sont pas anodines. Certains médicaments agissent ainsi sur les enzymes intestinales, qu'ils inhibent. Ils diminuent de 30% l'absorption de graisses par le tube digestif et constitue un complément des régimes alimentaires. La restriction alimentaire est indispensable, en particulier de graisses, sous peine de sévères diarrhées.
D'autres médicaments agissent sur les centres de la satiété du cerveau, selon un mécanisme proche de celui des amphétamines. Seuls les médecins spécialistes peuvent prescrire ces produits.
La chirurgie est utilisée seulement en cas d´obésité