Odyssée
Sujet: « Est-ce dans la solitude que l’on prend conscience ? »
Est-ce dans la solitude que l’on prend conscience ? La conscience peut se définir comme la connaissance qu’à l’Homme de ses pensées, de ses sentiments, et de ses actes. Mais le terme « prendre conscience » a une signification différente. Une prise de conscience est l’acte qui nous permet de saisir le monde, autrui et nous-mêmes. Ici, il faut noter une différence entre conscience et connaissance je peux être conscient sans pour autant connaître l’objet de mon attention. La solitude est l’acte où une personne n’est engagée dans aucun rapport avec autrui, aucun regards et donc jugements d’autrui sur ou pour nous. Pouvons-nous saisir entièrement le monde d’objets et d’êtres qui nous entoure en nous passant du rapport à autrui ? Ainsi dans un premier temps nous pouvons nous demander si la solitude est bénéfique dans notre prise de conscience ? Puis si ma perception du monde n’est pas réduite dans la solitude ? Et enfin si autrui est un allié dans l’ascension de la prise conscience ?
Ainsi la solitude est-elle bénéfique dans une prise de conscience ? La prise de conscience est une recherche de chaque instant pour l’Homme, cet état lui permet de l’éclairer face à des situations qu’il ne peut dénouées. Et cette prise de conscience est parfois accompagnée de solitude pour être mûrement réfléchie. En effet, la solitude est le moyen de réfléchir au monde, à soi ou encore à autrui sans pour autant être influencé ou persuadé par un jugement autre que le mien. C’est dans cet état d’esprit que René Descartes entreprit de soumettre tout savoir, même le plus sûr, au doute parfois hyperbolique et donc il se retira dans un poêle éloigné de tous et arriva à la conclusion indubitable du « Cogito sum » : « Je pense, je suis ». Le cogito est un moment de solitude car il n’y a pas de contenu de pensée. Ainsi Descartes prend conscience de ce qui est inné chez l’Homme : l’infini. Il y a ici donc une