Oedipe
Depuis la fin du XIXème siècle, le nom d’Œdipe est inséparable du «complexe d’Œdipe». Cette dernière notion est même devenue si courante, que lorsqu’on parle aujourd’hui d’Œdipe, on songe plus à ce «complexe» qu’au personnage de Sophocle. L’expression qualifie une théorie de la vie psychique et affective de Freud, le fondateur de la psychanalyse, élaborée en 1897.
Le mot « psychanalyse » est composé du suffixe psych- qui signifie « l'esprit, l'âme » en grec et de analyse. Le fondateur de la psychanalyse donc est le médecin neurologiste (= qui s'occupe des maladies du système nerveux comme l'autisme, l'épilepsie, la schizophrénie), l'autrichien Sigmund Freud.
La psychanalyse se propose d’analyser comment se forme et se manifeste la conscience. Dans l’évolution de celle-ci, le complexe d’Œdipe tient une place centrale. Par complexe, il faut comprendre le réseau de relation et de liens qui constituent le fondement de l’affectivité.
La première topique serait constitué du conscient, du préconscient et de l'inconscient. Le conscient serait tout ce dont on se souvient, tout ce dont on prend conscience. Le préconscient est un lieu où certains éléments inconscients seraient susceptibles de devenir conscients. L'inconscient serait tout ce qui n'est pas conscient : une envie, une attitude, une perception subliminale mais aussi tous les processus qui permettent ou non de passer de l'inconscient au conscient comme le refoulement qui interdit l'accès au conscient.
La seconde topique serait constituée de trois structures : le Ça qui est présent dès la naissance, qui régit l'aspect instinctif et animal, il est inaccessible au conscient.
Le Moi se situe en grande partie dans le conscient, il est le reflet de ce que nous sommes en société, il cherche à éviter les tensions trop fortes et la souffrance grâce au refoulement, à la rationalisation des mécanismes de défenses, il contrôle les mouvements et l'unité