Olivier
L’olivier, utilisé pour définir l’aire climatique méditerranéenne, est l’arbre emblématique de la Méditerranée. Il marque bcp les économies agraires traditionnelles et reste de 1ère importance : 96% des oliviers mondiaux se concentrent sur 3 millions d ‘exploitations dans les pays méditerranéens.
L’olivier, un symbole de la Méditerranée Un arbre particulièrement bien adapté aux milieux méditerranéens
L’olivier domestique est vraisemblablement un dérivé de l’Oléastre, olivier sauvage qui appartient à la végétation naturelle des aires méditerranéennes. D’où des caractères bien adaptés : • La xérophilie : ampleur des racines, surface vernissée des feuilles et pause estivale dans le cycle végétatif pour d’adapter aux sécheresses estivales (en revanche, crainte du gel cf dégâts gel 56 en Toscane, disparition en altitude, 600m en provence) • Des besoins en eau modestes : une pluviométrie de 500 à 700mm est suffisante. Il peut même être cultivé dans des régions arides comme le Sahel de Sfax ou Jordanie si faible densité de plantation (17 ol/ha à Sfax, ? moyenne mondiale). Inversement, crainte des ambiances humides. • Faibles exigences édaphiques : sols pauvres, légers et bien égouttés, fréquents sur les versants des collines, sont les mieux adaptés. Ce qui explique que 78% des olivettes italiennes sont sur des terroirs de collines et montagnes. Inversement, on évite les sols lourds (évitement de la Pińa andalouse)
Une histoire millénaire
L’arbre est cultivé depuis le IV° millénaire av JC en Phénicie et Syrie. Il se diffuse ensuite dans d’autres territoires de méditerranée orientale (Palestine, Egypte, Chypre) grâce aux échanges commerciaux des Phéniciens. Les Grecs participent aussi à l’extension de l’aire oléicole avec leurs colonies d’Emilie et de Provence. L’olivier se répand donc au gré des grandes vagues civilisatrices. Les Romains permettent ensuite une grande