Olympe de Gouge, Olympe de Gouges
L’adverbe « désormais » ici présent amène une dimension polémique au texte pour créer un effet de coupure avec le moment présent, l’idée est donc bien de faire changer les choses. L’expression « principes simples et incontestables » peut renvoyer à l’expression « droits naturels inaliénables » pour créer d’une part un effet miroir mais d’autre part pour accentuer sur le discours et le traitement déplacé des hommes sur les femmes. Les termes « toujours » et « de tous » renvoient à nouveau à l’intemporel du début de l’argumentaire de l’auteure. Olympe de Gouges finalise son procès par un nouveau rythme ternaire qui semble être le principal dans l’extrait. Ici il s’agit de : « maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au …afficher plus de contenu…
L’expression « sexe supérieur » est à nouveau étonnante. Si en principe il vient désigner « les hommes », Olympe de Gouges s’en sert ici pour dénommer les femmes. Il est alors antithétique du projet de cette dernière car alors qu’elle prône une égalité entre les hommes et les femmes, elle les place délibérément en position supérieure aux hommes. Nous pourrions peut-être y voir une tentative de polémique visant à faire réagir les hommes pour mieux leur montrer ce qu’ils font en se l’appropriant. La comparaison « en beauté comme en courage, dans les souffrance maternelles » est ici très intéressant. En effet, Olympe de Gouges commence alors par valoriser les femmes de par leurs caractéristiques physiques « beauté » mais annonce aussi les souffrances « maternelles » comme du « courage