On ne badine pas avec l'amour, corpus, troisième partie + conclusion
Dans cette troisième partie, nous allons nous demander si dans cet extrait le badinage est un jeu.
Le badinage, au début, est un jeu peu sérieux. La scène que nous étudions ici, comme nous allons le démontrer, paraît bien cruelle pour les deux jeunes filles, Camille et Rosette. En effet, comme nous pouvons le lire L.8, Camille souffre du fait que Perdican jette sa bague à l'eau: « Il a jeté ma bague dans l'eau. ». Camille se voit invitée à un rendez vous par Perdican, croyant à des adieux peut-être émouvants, mais tombe de haut quand elle aperçoit celui-ci en présence de Rosette, ces deux là ayant l'air très proche. De plus, Perdican, de par ses paroles oblige Camille à se remettre en question elle et ses convictions. Ensuite, parlons du cas de Rosette, celle-ci très naïve, écoute Perdican lui déclarer sa flamme. En effet celui-ci lui envoie mille douceurs pour rendre Camille jalouse. Rosette n'est évidemment pas au courant de la supercherie, elle aime Perdican. Mais Perdican n'est peutêtre pas si gentil avec Rosette, il fait un portrait très dévalorisant d'elle L.37 : « Tu ne sais rien », « tu ne lirais pas dans un livre la prière que ta mère t'apprend ». Il l'a fait passer pour une idiote mais elle ne s'en rend pas compte, celle-ci répond du mieux qu'elle peut L.33 : « Comme vous me parlez, monseigneur ! »
Elle est utilisée pour rendre Camille jalouse, pour Rosette, c'est d'autant plus douloureux car elle est amoureuse ! Après avoir parler des deux jeunes filles, penchons nous maintenant sur Perdican, ce manipulateur. Dans cet extrait, on hésite beaucoup quant aux sentiments de celui-ci en tant que spectateur ou lecteur. Cette scène, d'un point de vu relatif peut nous amener à penser différemment. Tout d'abord on peut se demander si Perdican cherche un amour plus sincère, pur et naturel aux côtés de Rosette L.27/30: « Sais-tu ce que c'est que l'amour ? [..] Je t'aime ! ». Il paraît ici