Dissertation : « Je ne peux admettre la violence même contre la violence » (Roger Martin Du Gard) La violence existe depuis que le monde existe et est la forme la plus primitive de dominance. Le mot violence contient la racine latine « vis » qui désigne la force sans égard à la légitimité de son usage. La réponse la plus évidente à la violence est la violence elle-même mais Roger Martin Du Gard nous soumet une autre opinion « je ne peux admettre la violence même contre la violence » qui mérite assurément réflexion. Mais qu’est-ce que la violence ? Elle peut prendre diverse formes telles que l’intolérance culturelle et sociale, les éléments naturels, la violence physique, morale, familiale, verbale …Elle commence là où il y a intention de faire du mal, d’endommager, de détruire. Elle est destructrice à l’image des tempêtes en raison de leur puissance qui menace de déraciner les arbres et de démolir les maisons comme si elles voulaient tout emporter. La violence, au sens strict, est de l'agressivité qui nous fait régresser bien d’avantage que de solution durable aux problèmes qui l’ont engendré. Dès lors, on est en droit de se poser la question suivante : « la violence est-elle un bon remède aux problèmes ? » L'argument le plus important en faveur de l’usage de la violence est sa légitimité pour l’agressé de se défendre et de faire valoir son droit à l’existence et à la liberté face à un agresseur dominateur et destructeur. Elle équilibre les rapports de force et est une barrière aux dérives autoritaires et dangereuses. Y renoncer est le début d’un abandon psychologique, d’acceptation et de la soumission. La justice est par excellence une raison positive à la violence, c'est-à-dire que les policiers ou membres du gouvernement peuvent recourir à