Albert Camus, L’étranger, « On n’est jamais tout à fait malheureux »

Si nous réfléchissons bien, nous avons chaque jour des malheurs. N’importe qui et n’importe où, les malheurs sont toujours présents. Certains sont pires que d’autres. Malheureusement nous ne décidons pas des malheurs qui nous arrivent. Ceci ne se choisit pas. Notre famille, notre identité ou encore notre pays d’origine par exemple sont des choses que nous ne savons pas changer. Chaque personne a une vision différente des malheurs. Comparons les petits africains avec nous, notre vie. Eux prieraient pour pouvoir se nourrir, et boire comme nous. Ce n’est pas pour autant qu’ils pleurent à longueur de journée, au contraire ils ont toujours le sourire aux lèvres. Je pense que la plupart d’entre nous ne réalisent pas de la chance qu’ils ont. C’est évident que nous avons également des malheurs, mais pas les même que ceux des pauvres. Les leurs sont vitaux, or les nôtres sont psychologiques. C’est ainsi que je vais argumenter ma vision des choses sur la phrase : « On n’est jamais tout à fait malheureux ».

Premièrement, Albert Camus écrit à la page 46 de son livre « L’étranger » : « En y réfléchissant bien, je n’étais pas malheureux. » Cette phrase porte à réflexion… Nous vivons dans un monde où l’on est quelque fois trop gâté. On ne se rend pas toujours compte de la chance que nous avons. Quand nous recevons un cadeau ou encore une surprise, on arrive toujours à voir un malheur quelque part. Ce n’est qu’en réfléchissant, peu de temps après, que nous constatons la chance que nous avions. Et qu’en réalité on n’était pas aussi malheureux que nous le pensions. Par exemple, en cinquième année quand j’ai du doubler j’étais triste et malheureuse à l’idée de changer d’école et de ne plus être en classe avec mes amis d’enfance. Maintenant en y réfléchissant je n’étais pas aussi malheureuse que je ne le pensais. En voyant comme je suis maintenant, je réalise que ce n’est pas plus mal d’avoir doublé et d’avoir