L’auxiliaire de puériculture réalise, sous la responsabilité et en collaboration avec l’infirmière, la puéricultrice et la sage-femme, des soins de prévention, de maintien, d’éducation à la santé et relationnels, pour préserver ou restaurer la continuité de la vie, le bien-être et l’autonomie de l’enfant.

Connaissez-vous les contraintes de cette profession ?

-Responsabilité limité
-Possibilité d'avoir à faire face à des situations difficiles (surtout en milieu hospitalier)
-les relations de travail parfois difficiles dans un milieu très féminin
- les stations et postures ou il faut souvent se baisser, ou porter (d'où importance d'une bonne ergonomie)

On peut différencier le travail AP en centre d'accueil et en milieu hospitalier

Milieu hospitalier :

-horaires : nuits, travail en 10h-12h, travail tôt le matin ou tard le soir, travail de week-end et jours fériés

-rapport avec la souffrance et parfois le décès des enfants (toilette mortuaire), l'accompagnement des enfants en fin de vie.

-parfois dans certains services, il y a beaucoup de ménage et de stérilisation, et peu de contact avec l'enfant.

Structures d’accueil :

- Gérer les éventuels conflits avec les parents.

- la fatigue psychologique et physique etc.

- bruits : cris des enfants

-Le manque de personnel

En quoi consiste la formation ?

Les études se déroulent sur 10 mois avec 2 temps forts : une alternance de stages clinique, (24 semaine soit 840 h) (structure d’accueil pour enfants handicapés, pour enfants malades, pédopsychiatrie…), et d’enseignements théoriques et pratiques (17 semaines soit 595h) dispensés au sein de l’Institut. Les modules de la formation sont dispensés sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés, de travaux de groupe et de séances d’apprentissages pratiques et gestuels. Ils correspondent à l’acquisition de 8 compétences liées à l’exercice du métier :

4 semaines : Accompagnement d’une personne dans les activités de la vie