Orgueil et Vanité

Nous sommes trop nombreux à posséder une surestime de soi dans ce monde d’apparat et d’insouciance où un vulgaire sourire ne signifie plus rien. Etre superficiel ou extravagant ne révèle en rien une marque de réussite, quelle qu’elle soit. A l’inverse, attendre de son prochain relève de la plus grande naïveté car l’ère du chacun pour soit bat son plein et les faibles n’ont toujours pas de place attitrée. L’image d’un monde idyllique est enfouie en chacun de nous mais intolérablement dévorée de cupidité et d’orgueil. La vie n’est pas un nirvana inné de toute évidence et la simplicité, si pratique à nos yeux, semble bannit au profit de l’aporie et du paraitre. A notre époque, soyons honnête, il faut se battre pour obtenir quelque chose ; que se soit de la vie, des gens ou même de nos propres idéaux, car il est fondamental de reconnaitre que l’on ne peut obtenir quoi que ce soit sans un minimum d’implication et de prise de risque. Evidement, le monde est en crise et nous sommes étouffés de propagande, subtile comme le velours mais virulente à l’instar d’un virus souillant les entrailles de notre système. Nous ne sommes ni plus ni moins que des rats dans une cage ouverte, grignotant notre liberté avec béotisme. Notre franchise en est affectée semblerait il car tout sonne faux aujourd’hui, à commencer par les médias, ce qui ne semble en rien, ébranler notre attention dans le bon sens. En effet nous sommes hypnotisés devant notre télévision, laissant libre accès au parasitage progressif de notre cortex cérébral, et ainsi pervertis à l’extrême. Il est vrai que l’on ne réfléchit plus beaucoup par nous même aujourd’hui car les informations que l’on estime recevables nous sont directement inoculées par les bonnets du pouvoir ; en gros, cela revient à nous injecter sournoisement, un doux somnifère euphorisant sans que la raison n’intervienne. Par exemple, nous sommes trop détachés de l’environnement, cette
Terre que nous foulons depuis si