Oumar
Conseil du patrimoine de Montréal Le 30 octobre 2003 (révisé le 26/11/2003)
Introduction Le 2 avril 1986, en vertu de la Loi sur les biens culturels (art.60, chap.IV, section II) (LBC) les municipalités ont été habilitées à protéger par leurs propres pouvoirs, des immeubles ou des lieux d'intérêt. Le conseil de la ville de Montréal a instauré, le 16 février 1987, le Comité consultatif de Montréal sur la protection des biens culturels (CCMPBC) afin de se conformer aux nouvelles dispositions de la LBC relatives à la citation d'un monument historique et la constitution d'un territoire en site du patrimoine. Selon un document publié en 1987, par le CCMPBC, les membres de ce comité ont adopté les définitions selon les termes du texte de la LBC dans les articles 1a à 1f, 70 et 84. Nous retrouvons, d'ailleurs, dans le règlement d'urbanisme de Montréal, une référence à la délégation aux municipalités du pouvoir de citation et de protection des biens culturels telle que stipulée par la LBC. Il appert, dans un premier temps, que la définition du patrimoine à laquelle la Ville de Montréal et ses services ont adhéré jusqu'à aujourd'hui est celle fournie par la LBC. Toutefois, comme d'autres l'ont reconnu depuis les années 80, la notion de patrimoine a été élargie de manière à favoriser une approche dite écologique qui comprend des ensembles d'éléments de la culture et de la nature et non plus qu'une seule référence à l'objet. Si nous acceptons que le concept de patrimoine est en constante évolution, il ressort que la spécialisation dans les domaines de l'histoire, de l'archéologie et de l'écologie a aussi amené une catégorisation dans la nomenclature ainsi qu'une typologie plus étendue du patrimoine. Depuis la convention de l'UNESCO de 1972, à laquelle le Canada a adhéré en 1976, on reconnaît deux grandes divisions au champ du patrimoine : celui du patrimoine matériel, le patrimoine immobilier, mobilier,