A la suite des attentats du 11 septembre 2001 George W. Bush a annoncé qu'il lancait une campagne de guerre contre le terrorisme en Afghanistan, une guerre qui selon lui sera très longue, et durera bien au-delà de son mandat présidentiel.
Le gouvernement des États-Unis a mené diverses actions politiques et militaires contre différentes organisations liées au terrorisme. La lutte contre-terroriste américaine se détache des autres luttes normale. En effet les États-Unis ont effectué des actions militaires de grande ampleur et des guerres contre les états qui sont suspects d'aider des groupes terroristes. Cette guerre se mène de deux manières différentes :
La lutte directe ( destruction des camps d'entraînements et démantèlement des cellules terroristes ).
La lutte indirecte ( enquêtes et pressions, aides financières aux pays qui participent a la lutte contre le terrorisme, réorganisation au niveau politique du Moyen-Orient, coopération au niveau du renseignement, de la police, de la justice).
La guerre contre le terrorisme a entraîné des dérapages qui ont profondément choqué les américains et ternit l'image du pays dans le monde. Tous les moyens mis en œuvre comme la surveillance électronique à l'intérieur du pays, la détention légale (Guantanamo) et le recours à la torture (Abou Ghraïb), n'ont pas mis fin à la menace du terrorisme islamiste, et n'ont pas empêché Al Qaïda de reconstituer ses bases à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan.
Le Patriot Act américain, adopté immédiatement après les évènements du 11 septembre, permet l’incarcération indéfinie, sans jugement ni inculpation, d’étrangers simplement soupçonnés de terrorisme. L’absence de preuves contre les individus emprisonnés et ainsi l’impossibilité de les présenter devant un tribunal, justifie le caractère administratif de leur détention.
Le département américain de la Justice sous George W. Bush a ainsi affirmé dans neuf avis rendus publics par le nouveau gouvernement qu'il disposait de