Paragraphe d'analyse lévrier et le serpent
Ouverture : Tout au long du fabliau Le Lévrier et le Serpent, le mal se répand à travers tous les personnages et toutes les situations. Définition du terme central : Le mal est l’équivalent du côté obscur, c’est un état inconfortable dont personne ne veut être l’objet. Premier argument : Tout d’abord, le mal se traduit par la douleur qu’éprouve plusieurs personnages et animaux au cours du texte. Commentaire : En effet, la douleur est omniprésente sous forme de douleur physique lors du combat entre le lévrier et le serpent, lorsque le chevalier coupe la tête au lévrier et lorsque le chevalier se repent, mais aussi sous forme psychologique lorsque les parents, surtout la mère, apprennent que leur fils est mort : Preuve : « Il a dévoré votre fils […] Aussitôt, la dame, comme égarée et hors d’elle-même, tomba à terre et, en grands pleurs, tout en larme, elle gémit[…]. » (Ligne 30-33) Procédé langagier : L’accumulation des termes signifiants que la mère est triste et qu’elle souffre intérieurement sert à mettre l’emphase sur le fait que la mère est dévasté et qu’elle éprouve une douleur intense à l’idée de perdre son fils unique. Deuxième argument : Ensuite, le mal est la conséquence de la négligence de certains personnages. Commentaire : Les nourrices font en effet preuve de négligence envers l’enfant en quittant leur poste pour satisfaire leur désir d’aller au tournoi. Elles laissent ainsi l’enfant à la merci de plusieurs dangers dont il ne serait se défendre : Preuve : « Elles laissèrent le jeune enfant du chevalier dans sa couchette, dans une salle où le lévrier était allongé, et le faucon sur son perchoir. » (Ligne 3-5). Troisième argument : Enfin, la haine représente bien le malheur tout au long du texte. Commentaire : Bien sûr, le chevalier éprouve une haine envers son lévrier lorsqu’il apprend que son fils est mort, mais il éprouve une haine beaucoup plus saillante envers lui-même lorsqu’il se