"Parfois, les choses ne sont pas ce qu'elles êtres"
Autrement dit, toute vertu est une acquisition qui s'installe dès lors qu’une certaine pratique devient récurrente. En d'autres termes, la vertu, par nature, n’existe que par l'action vertueuse. Le pouvoir, de son côté, nous pouvons le penser comme capacité d’action (je peux faire ceci ou cela), comme faculté (les pouvoir ou facultés de l’état) et comme une force exercée sur un autre corps (j’ai un certain pouvoir sur quelqu’un). C’est cette dernière acception liée qui pose particulièrement problème quand rapporté à ce que nous comprenons comme la vertu : le pouvoir et qui invite à la corruption. Le pouvoir, l'imposition du pouvoir, devient l'une des grandes valeurs et aspirations de l'être humain, et c’est ainsi que nous constatons le désir de conquête, de colonisation, de domination et de hiérarchie comme quelque chose de transversale à l'histoire de …afficher plus de contenu…
Pourrait-elle la vertu être une garantie de que l'homme ne sera pas corrompu par son désir d'aspirer au pouvoir, de le maintenir et de l'accroître ? Et encore, le pouvoir (être puissant) n’est-il, peut être, devenu une vertu ?Le planDans un premier temps, nous répondrons à la question "Faire quelque chose, est-ce la même chose qu'être quelque chose ? Nous aborderons ensuite la fragilité des vertus en nous interrogeant sur la possibilité de manipuler ce qui est vertueux. En d'autres termes, peut-il y avoir des vertus immorales ? Finalement, nous nous interrogerons sur lelien entre cette idée de vertu et celle de la soif de pouvoir et la manière dont celle-ci a été identifiée à une vertu. Plan de développementI. Distinction entre action extérieure et acte intérieur → Un acte vertueux n'implique pas une intention vertueuse