parure
En premier lieu, nous abordons en quoi consiste le désir de paraitre de Mathilde. Au début de la nouvelle, Mathilde est insatisfaite de sa situation sociale « Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de laideur des étoffes […] La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves perdus » (L 14-L20).
On remarque que Le style d’accumulation est utilisé pour insister sur la souffrance de Mathilde et la pauvreté de sa vie, alors qu’on peut inspirer que Mathilde est aisée financièrement. Le sentiment de frustration de Mathilde est du à sa provenance sociale et à son désir d’appartenir à la haute bourgeoisie. En outre Mathilde pense souvent à l’apparence de richesse qui lui permet d’atteindre son objectif.
« Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes». (L13-L14)Mathilde nous découvre ainsi son matérialisme. Étant donné que la volonté de la richesse est prédominante, la soif de paraitre rend Mathilde triste. Maupassant rajoute «Cela m’ennuie de n’avoir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi, j’aurais l‘air misère comme tout.»(L104-105). Comme Mathilde est