Passage à la pluricellularité
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Chapitre 2 : Passage à la pluricellularité Constat : Il n’y a pas de différence fondamentale entre la structure d’une cellule unicellulaire et celle d’un métazoaire. On y retrouve les mêmes organites, membranes… L’augmentation de taille d’un unicellulaire est confrontée à des contraintes physiologiques fortes ; il ne peut pas croître à l’infini. La seule façon est d’augmenter le nombre de cellules pour former un organisme cohérent comme un métazoaire. L’originalité d’un métazoaire est qu’il est constitué de cellules spécialisées qui assurent séparément des fonctions qui étaient assurées avant par la cellule. (Métazoaire//unicellulaire) 1. Sur l’origine des métazoaires Théorie Syncitiale : (1950) Un unicellulaire aurait subi des divisions nucléaires multiples avec cloisonnement par formation de membranes autour des noyaux mais sans séparation des cellules. On obtiendrait un organisme pluricellulaire aplatit et partiellement cilié (schéma1). Un bon candidat à l’état ancestral est le Trichoplax adherens (plalozoaire) Théorie « coloniale » : Haeckel (1870). Les métazoaires seraient issus de l’association coloniale d’unicellulaires avec partage des tâches. Ex : Volvox= algues biflagellées possédant un chloroplaste. Elles peuvent vivre à l’état uni ou pluricellulaire. Elles vont former une colonie sphérique enchâssée dans une gangue gélatineuse (schéma2). Les choanoflagellés sont des unicellulaires sans chloroplastes caractérisés par une collerette cytoplasmique à la base de leur flagelle unique. Certains sont unicellulaires d’autres pluricellulaires (schéma3).
2. Les spongiaires -porifères -Parazoaires Ils ont une organisation dite sessile = fixé non mobile Ils sont asymétriques. Leurs aspects sont très variés : d’encroûtant à dressé. On dénombre environ 10000 espèces. La phylogénie des spongiaires n’est pas très certaine. 2.2. Architecture : On va vers une complexité croissante : Ascon/ Sycon