Paul Cézanne, Arlequin, 1888, 92x65 cm, peinture à l’huile sur toile, Angleterre Londres, collection privée : Lefevre Fine Art.

Composition en 2 parties : l’Arlequin qui est son fils déguisé qui est une forme nette et centrale.
Le reste est flou avec un mélange couleurs et des formes indécises.
Tout est fait pour que l’œil de celui qui regarde l’œuvre voit l’arlequin en premier.

L’espace : La scène représentée se déroule dans un intérieur (d’après le sol, la plinthe et la forme au dessus de lui qui peut être un rideau ?...)
Il est seul dans la pièce et est en train de marcher avec une fière allure. Il se tient droit et porte avec délicatesse sont épée et ses gants ce qui le rend très gracieux.

Le cadrage : Le fait que le tableau soit peint en portrait allonge et rends imposant le personnage. Ce dernier est entrain de marcher ou est entrain de posé mais la lumière qui éclaire la pièce éclaire avant tout ce personnage. La lumière provient d’une source inconnue par le spectateur mais l’arlequin est tourné vers elle. On distingue son ombre sur le mur. Le personnage est lumineux.

Les couleurs : vives, rouges et noirs (chaudes) avec les losanges (motifs précis) pour le personnage par oppositions par les multiples couleurs froides sans formes qui se trouve autour de lui. Les couleurs jouent un rôle important dans la mise en valeur de l’arlequin.
Il est très fin, aussi bien que dans sa structure que dans les traits.
Il porte un chapeau blanc en demi-lune et une collerette noire peut être en tulle qui encadrent son visage qui lui est indécis. Il a pour bouche une « tache rouge ». Ses mains et ses pieds sont assez gros par rapport au reste du corps très fin.

Vers la fin des années 1880, Paul Cézanne réalise une série de trois tableaux et plusieurs dessins sur le motif du carnaval représentant son fils et l’un de ses amis déguisés en Pierrot et en Arlequin, et dont Picasso comme Derain s’inspireront plus tard. Picasso représente à son tour, son fils Paul