Commentaire composé pauline roland victor hugo
Pauline Roland, Victor Hugo
Victor Hugo est un écrivain, poète et dramaturge du XIXe siècle considéré comme l’un des plus grands écrivains romantiques français. Artiste engagé, il écrit en 1853 Les Châtiments, un recueil de poèmes satiriques dans lequel se trouve le poème Pauline Roland, écrit en hommage à celle-ci. Dans ce poème, Hugo dénonce le fait que Pauline Roland, féministe socialiste, soit morte non seulement à cause du gouvernement de Napoléon III, mais également de l’Eglise, qui n’avait alors rien fait pour aider cette innocente femme, accusée de socialisme, de féminisme mais également de « débauche », car elle se battait pour l’égalité des sexes. Nous verrons tout d’abord comment l’auteur nous présente cette héroïne puis nous nous intéresserons au blâme du gouvernement et de l’Eglise qu’il entreprend.
Au début du poème, Victor Hugo commence par une description physique et morale de Pauline Roland, qu'il présente comme quelqu’un de simple et d’humble aux vers 1 et 2 « Elle ne connaissait ni l’orgueil ni la haine ; Elle aimait ; elle était pauvre, simple et sereine » à l’aide de l'accumulation des trois adjectifs « pauvre, simple et sereine », mais également avec une anaphore en commençant les deux vers par « Elle », insistant sur le fait qu’il s’agit bien de Pauline Roland. Il la présente également comme étant quelqu’un d’extrêmement généreux et solidaire aux vers 4 et 5 « Elle avait trois enfants, ce qui n’empêchait pas Qu’elle ne se sentit mère de ceux qui souffrent. », ainsi qu’aux vers 26 à 28 « Quand, par hasard moins pauvre, elle avait quelque chose, Elle le partageait à tous comme une sœur ; Quand elle n’avait rien, elle donnait son cœur. ». Dans ce passage il décrit une femme maternelle envers tous, en l’occurrence des plus démunis et de ceux qui vivent dans la douleur, pour nous faire comprendre que Pauline Roland était un exemple, une femme tendre et protectrice, une héroïne. Victor Hugo nous fait également part des